Aller au contenu principal

Conclusion

Renforcer l’attractivité du canton, améliorer sa cohésion, le projeter à la pointe de l’innovation, garder le cap vers des finances publiques saines. Telles sont les ambitions qui transcendent l’ensemble de ce programme de législature et qui se fondent sur les dynamiques que le gouvernement veut insuffler durant ces quatre années et au-delà. Car, à l’instar du développement durable, l’action politique doit s’inscrire dans une perspective de long terme.

De nombreuses tendances observées ces dernières années mettent en évidence une transformation en profondeur du monde dans lequel nous vivons. On pense ici aux conséquences du changement climatique, à la transition numérique de la société et ses impacts sur le monde du travail ou encore aux effets de la crise sanitaire sur le besoin d’espace et un certain retour à la nature.

Pour mieux anticiper ces changements, il faut être créatif, voir plus loin et plus largement que les politiques sectorielles souvent trop cloisonnées. La prospective doit permettre de se préparer à ces défis futurs, en prenant aujourd’hui les décisions qui auront un impact positif pour les générations à venir. Pour ce faire, le Conseil d’État a choisi la voie de la croissance qualitative. Et pour y parvenir, Neuchâtel dispose de plusieurs cartes à jouer. Bien plus, il a en main de nombreux atouts.

Territoire préservé mêlant charme de la ville et authenticité de la campagne, canton en passe de concrétiser de nombreux investissements, disposant de filières de formation d’avenir, abritant un grand nombre d’acteurs sur un pôle de recherche de haut niveau intégré à un tissu industriel innovant : Neuchâtel est véritablement un canton à vivre !

La réalisation des objectifs stratégiques de ce programme de législature dépendra en grande partie de deux présupposés incontournables. Le premier, à l’évidence, est un retour à des finances publiques équilibrées en 2024. Le second est la crédibilité de l’action publique qui n’existe que si la politique sort des dogmes et des combats par trop partisans ou régionaux. La recherche de cette cohésion s’articule à la fois autour de la prospérité, de la solidarité et d’une transition climatique crédible et pragmatique. Elle doit permettre à chacune et chacun de trouver des perspectives dans notre société, et l’envie d’y apporter une contribution marquante.